Les Faux-Monnayeurs, adaptation du roman d'André Gide par Benoît Jacquot sur France 2 - Mercredi 5 janvier 2011 à 20h35

Melvil POUPAUD - Thomas MONPLOT


Quelle(s) réussite(s) pour demain, au nom de quelles valeurs ?


"On ne fait pas de la littérature avec de bons sentiments", Gide


Qu'en pensez-vous ?


http://tempoedialectique.blogspot.com


Un compte-rendu des deux réunions éditoriales, prochainement en ligne...

La prochaine étape de cette aventure d'écriture romanesque au lycée sera la proposition pour la de deux diptyques :

  1. un synopsis de 25 à 30 chapitres et un schéma actantiel.

  2. un incipit et un dialogue initiatique (qui témoignera d'une rencontre essentielle dans l'apprentissage du personnage ou du collectif de personnages).

Concours de synopsis du roman collectif "générationnel" :


I - Un esthétique de la continuité romanesque :

Les étapes de la narration dans Les Faux-Monnayeurs d' André Gide


  1. L'incipit

  2. La rentrée

  3. Le banquet des Argonautes

  4. Le dialogue initiatique

  5. La fin du roman


*****

Quelle(s) réussite(s) pour demain ?

Quelle éducation ? Quelle école ? au nom de quelles valeurs ?


L'autre, un sujet en question : une enquête sur la place du sujet dans l'histoire de la communication et des représentations.

L
'accueil du "nouveau"(étape n° 2 dans le synopsis des Faux-Monnayeurs) peut être mis en relation avec la rentrée de Charles Bovary dans L'incipit de Madame Bovary de Flaubert (1857) : un roman réalist


Nous étions à l'Etude quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.

Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d'études :

-- Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l'appelle son âge.

Resté dans l'angle, derrière la porte, si bien qu'on l'apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d'une quinzaine d'années environ, et plus haut de taille qu'aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l'air raisonnable et fort embarrassé. Quoiqu'il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d'un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous.

On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n'osant même croiser les cuisses, ni s'appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître d'études fut obligé de l'avertir, pour qu'il se mît avec nous dans les rangs.

Nous avions l'habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d'avoir ensuite nos mains plus libres ; il fallait, dès le seuil de la porte, les lancer sous le banc, de façon à frapper contre la muraille, en faisant beaucoup de poussière; c'était là le genre.

Mais, soit qu'il n'eût pas remarqué cette manoeuvre ou qu'il n'eût osé s'y soumettre, la prière était finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C'était une de ces coiffures d'ordre composite où l'on retrouve les éléments ...


Concours de poésie : exposition en T3 le vendredi 8 avril

Les héros du roman collectif "générationnel" écrivent des poèmes...


Concours de poésie :

dans le cadre de l'aventure d'écriture du roman collectif "générationnel" :


Présentation sous forme de diptyque (texte et image) : composition d'un poème en correspondance avec un tableau et un poème.


"Ut pictura poesis", Horace

"La poésie est comme la peinture"





"Amant alternae Camenae", Virgile


"Les Muses aiment les chants alternés"


Les héros du roman collectif "générationnel" écrivent des poèmes...


Les poèmes présentés contribueront à la création des personnages du roman collectif puisque ce roman sera, d'abord et avant tout, un roman de poètes.


La prochaine étape de cette aventure d'écriture romanesque au lycée sera la proposition pour la rentrée d'avril de deux diptyques :

  1. un synopsis de 25 à 30 chapitres et un schéma actantiel.

  2. un incipit et un dialogue initiatique (qui témoignera d'une rencontre essentielle dans l'apprentissage du personnage ou du collectif de personnages).

Making of du roman collectif "générationnel"

LE ROMAN et ses personnages : visions de l'homme et du monde (EAF 2011)



1ère étape : lire et relire La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Lire La Princesse de Clèves...



Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?


Lire et relire La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette




La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette (1678) : un roman d'analyse.


Questions pour l'exposé oral des EAF: en quoi cet extrait relève-t-il du roman d'analyse ?

Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ? Le personnage de roman est-il un miroir fidèle de la réalité ?

Quelle est la vision du monde représentée dans cet extrait ? En quoi cet extrait est-il caractéristique du Classicisme ?


I. L'incipit : un sommaire (une description)


  1. Ce début annonce-t-il un roman historique ?

  2. Ce début est-il digne d'un conte de fées ?

  3. Quels sont les effets d'annonce de cet incipit ?

  4. Quelles sont les qualités de cet incipit ?

  5. Comment cette présentation de la Cour contribue-t-elle à introduire les thématiques essentielles du roman ?

  6. Cette présentation historique contribue-t-elle à définir le personnnage de Mlle de Chartres ?

  7. Le trio adultère que forment le roi, la reine et Diane d Poitiers préfigure-t-il celui du prince de Clèves, de sa femme et du duc de Nemours ?

  8. Quel rôle l'hyperbole joue-t-elle dans cette présentation de la cour ?


II. Le portrait de l'héroine : une pause descriptive.


  1. Comment le portrait de l'héroïne s'organise-t-il ?

  2. Quelles sont les qualités de ce portrait ?

  3. Quelles sont les caractéristiques de ce portrait?

  4. Qu'est ce qui fait l'originalité de ce portrait ?

  5. En quoi ce portrait permet-il de caractériser le roman de Mme de La Fayette ?

  6. En quoi ce portrait annonce-t-il un roman d'apprentissage ?

  7. Ce portrait vous semble-t-il réaliste ?

  8. Ce portrait vous semble-t-il idéalisé?

  9. Ce portrait est-il individualisé ?

  10. Quel rôle joue ici l'hyperbole ?

  11. Pourquoi le narrateur se retranche-t-il ici derrière d'autres personnages ?


III. La scène de la rencontre au bal : une scène (« un topos » : la rencontre; le bal)

Pourquoi peut-on dire que cette rencontre relève de l'esthétique de la préciosité ? Pourquoi peut-on dire que ce texte relève de la morale classique ? En quoi cet extrait vous semble-t-il annoncer le roman moderne ?

  1. Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ?

  1. En quoi cette scène représente-t-elle un « topos » de la littérature romanesque ?

  1. Quel rôle joue ici l'hyperbole ?

  1. Ces deux êtres sont-ils faits pour se rencontrer ?

  2. Qu'est-ce qui distingue les réactions de Mme de Clèves et de M. De Nemours ?

  3. Quel rôle joue ici la litote ?

  4. L'attitude vertueuse de Mme de Clèves est-elle annoncée par cette scène ?


IV. La scène de l'aveu :


  1. Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ?

  2. Qu'est-ce qui fait la gravité de cette scène ?

  3. En quoi cette scène est-elle originale ?

  4. En quoi cette scène permet-elle de caractériser le roman de Madame de La Fayette ?

  5. Comment se traduit le pathétique de cette scène ?

  6. En quoi l'attitude de Madame de Clèves dans cette scène est-elle admirable ?

  7. Comprenez-vous la réaction de Monsieur de Clèves ?

  8. Comment cette scène resserre-t-elle le noeud de l'action romanesque ?

  9. En quoi cet aveu a-t-il pu paraître « extravagant » ?

  10. Comprenez-vous l'aveu de Mme de Clèves ?

  11. Cette parole de Mme de Clèves n'est-elle pas conditionnée ?

  12. En quoi cette scène contribue-telle à l'engrenage fatal des passions dénoncé par l'action romanesque ?

  13. Cette scène apporte-t-elle un élément de résolution ?

  14. Montrez que cette scène représente un sommet dans la tension dramatique du roman (l'acmé).


  1. La dernière entrevue : le refus de Mme de Clèves => le renoncement.


  1. Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ?

  2. Comment annonce-t-elle le dénouement ?

  3. Quels sont les différents moments du débat ?

  4. Quel est l'effet produit sur Mme de Clèves par les instances de M. De Nemours ?

  5. L'attitude de Mme de Clèves est-elle la même au début et à la fin de la scène ?

  6. Quels sont les arguments de chacun des personnages ?

  7. Les arguments de Mme de Clèves vous semblent-ils d'égale importance ?

  8. Comprenez-vous la résolution de Mme de Clèves ?

  9. La résolution de Mme de Clèves vous paraît-elle admirable ?


Lecture intégrale : la rencontre de l'héroïne et de M. De Clèves ; le portrait dérobé ; le renoncement définitif (lectures conseillées)


*****


LE ROMAN et ses personnages : visions* de l'homme et du monde - LD Loquet -

    La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1578

    III. L'action : une intrigue "romanesque" complexe (4 tomes) : un engrenage fatal.

    [=> IV. L'APPRENTISSAGE ("Poétique" et "Critique" : au nom de quelles valeurs ?) : Un roman d'analyse (moral ? didactique ?) => la scène du renoncement (Jansénisme ou idéal classique de "l'honnête homme") : ORDRE - RAISON et DEVOIR / PASSION – HONNETETE / BIENSEANCE - MODERATION – EQUILIBRE ("repos") : la dénonciation de l'engrenage fatal des passions : de la rencontre à l'aveu et au renoncement]


Descriptif :


  1. L'incipit.

  2. Le portrait de l'héroine.

  3. La scène de la rencontre au bal.

  4. La scène de l'aveu (III)

  5. La dernière entrevue avec Monsieur de Nemours : le refus de Mme de Clèves => le renoncement.

    Lecture et analyse de scène complémentaires (lecture intégrale) :

    => La scène du portrait dérobé ;

    =>la situation finale : le renoncement définitif (la situation finale)

    LE ROMAN = une « forme » (une « vision », un art - cf. sujet de dissertation n° 11 : « J'ai essayé de vous apprendre à lire les livres pour leur forme, pour leurs visions*, pour leur art. », Nabokov)


La construction de la narration : LA SITUATION FINALE (force rééquilibrante, élément de résolution ou dénouement) => UNE SCENE : UN DIALOGUE ARGUMENTATF.

Rappel de la montée du trouble et de l'engrenage fatal des passions (notamment la vanité, puis la jalousie de Monsieurs de Clèves) : la tentation de l'héroïne (le plaisir défendu) > la honte > l'aveu > le renoncement.

La construction de la narration : le récit est un texte qui raconte une histoire. Ce qui caractérise la narration et la distingue de tout autre forme de discours, c'est la transformation d'une situation initiale par une action qui aboutit à une situation finale (cf. Les schémas narratif et actantiel : les forces transformatrices ou perturbatrices (les péripéties, rebondissements et retournements de situation ; les éléments de résolution ou forces rééquilibrantes : le dénouement: les adjuvants et les opposants).

Le rythme de la narration : les pauses descriptives, les résumés ou sommaires, les ellipses, les retours en arrière (flash back ou analepse), les projections ou effets d'anticipation (prolepse), les scènes (récit ou dialogue : narration ou énonciation du discours direct).


Définition : récit d'imagination en prose, assez long, qui présente et fait vivre dans un milieu décrit avec précision des personnages donnés comme réels pour faire connaître leur psychologie, leur destin, leurs aventures.


Différents effets d'annonce des problématiques essentielles : REALITE / FICTION ROMANESQUE (art/artifice : le roman, mode de reproduction ou de questionnement du "réel" ?

– cf. "MIMESIS" et "CATHARSIS" => artifice : des effets « téléphonés » pour le lecteur moderne ? Un art de la composition : "classique" : "dispositio" => la forme fait sens : "POETIQUE" / "CRITIQUE" (Sa/Sé).


Le motif initial de la LA DISSIMULATION (cf. l'incipit; la réprimande de la Dauphin/ relation de confiance entre mari et femme (l'aveu = mise en abyme : « il n'y a que vous de femme au monde qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait » [réprimandes de la Dauphine/lettre rendue à M. de Nemours - 151 (cours d'amour – casuistique amoureuse => cf. Elmire dans Tartuffe) => LA DIALECTIQUE DE L'ETRE et du PARAITRE : le CHAMP LEXICAL du REGARD ; LE SILENCE/ LE SECRET (cf. L'AVEU); L"'ECLAT" (l'apparat) ; LA REPUTATION (vertu réelle ou cachée ?).


Le motif initial de l'ADULTERE/ MARIAGE (cf. l'incipit): le roi, la reine et la favorite (cf. le triangle amoureux des romans courtois) => DEVOIR et RAISON / PASSION


Le motif courtois d'UN IDEAL ARISTOCRATIQUE (la "distinction" ) : la présentation idéalisée de la cour (cf. la fin de l'incipit : effet d'annonce des portraits et de la scène de la rencontre qui lance l'intrigue romanesque) et le double portrait : l'héroïne éponyme et son "amant", leduc de Nemours => LE MERVEILLEUX et LE SUBLIME : HYPERBOLES et NEGATIONS RESTRICTIVES : la « distinction » (cf. l'"éclat", la « gloire », le style "héroïque" de Corneille <= Le mythe et l'épopée).

* "amant" : sens "classique" : celui qui aime.


L'EDUCATION DES FEMMES : l'éducation donnée par Mme de Chartres à sa fille détermine l'aveu et le renoncement (cf. 1659 – Les Précieuses ridicules ; 1662 – L'Ecole des femmes ; 1672 - Les Femmes savantes ; 1666 - Le Misanthrope, Molière.

    LA VERTU de "l'honnête femme" (les valeurs "classiques" : ORDRE - RAISON et DEVOIR / PASSION – HONNETETE / BIENSEANCE - MODERATION – EQUILIBRE ("repos") : LA CASUISTIQUE AMOUREUSE au XVIIème siècle / les cours d'amour de la courtoisie et de la préciosité => L'aveu singulier d'une "honnête femme" à la cour de Henri II (III, p. 162) : un aveu extraordinaire (admirable ou "extravagant" ?)

  1. Fiche repère, Le classicisme (p. 167) : "extravagant" ?

=> la dénonciation de l'engrenage des passions : de la rencontre à l'aveu et au renoncement(RAISON – REGLES - BIENSEANCE


    IV. L'APPRENTISSAGE / III. L'ACTION : la construction complexe d'une intrigue romanesque ? => les scènes de la rencontre et de l'aveu (un engrenage fatal). ("Poétique" et "Critique" : au nom de quelles valeurs ?) : Un roman d'analyse (moral ? didactique ?) => la scène du renoncement (Jansénisme ou idéal classique de "l'honnête homme") : ORDRE - RAISON et DEVOIR / PASSION – HONNETETE / BIENSEANCE - MODERATION – EQUILIBRE ("repos")

    => la dénonciation de l'engrenage des passions : de la rencontre à l'aveu et au renoncement |rappel de la problématique : un aveu extraordinaire (admirable ou "extravagant" ?)]

La montée du trouble (l'acmé) : la tentation (plaisir défendu) > la honte > l'aveu > Le renoncement (cf Phèdre) => l'apprentissage : la maîtrise des « passions » (ne rien laisser PARAÏTRE : la retenue classique ; le contrôle des émotions = une marque de distinction)

Effet d'annonce des réprimandes de la Dauphine à propos de la lettre rendue à M. De Nemours : « il n'y a que vous de femme au monde qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait », III. 151( => cf. Elmire dans Tartuffe)]

L'EUPHEMISME et la LITOTE : la retenue et la discrétion du style "classique"


LE JANSENISME : la dénonciation de l'engrenage fatal des passions (le "trouble" amoureux) : de la rencontre à l'aveu et au renoncement => la jalousie de Monsieur de Clèves, le remords, le renoncement et la retraite (cf. situation finale : force rééquilbrante ou élément de résolution).

cf. les Maximes de La Rochefoucault : "L'honnêteté des femmes est souvnet l'amour de leur réputation et de leur repos" ("Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés") => le dialogue entre Célimène et Arsinoë dans Le Misanthrope; la scène d'exposition de Tartuffe.


[Effets d'annonce où se mêlent les fils de l'Histoire (le cadre historique de la Renaissance : la dernière année du roi Henri II) et ceux de l'intrigue romanesque : l'horoscope/mort du roi.


POETIQUE : la dramaturgie romanesque ou l'art de la composition classique(« dispositio ») :

SYMETRIE (ex: le jeu d'écho des efftes d'annonce).

CHIASME (conglobation) => jeux de parallélisme, de symétrie et d'opposition : imitation et variations significatives (« Intelligenti pauca »)

EUPHEMISME et LITOTE.

CRITIQUE : un registre épidictique au service de valeurs aristocratiques ? "classiques" ? Jansénistes ?


Les aventures narrées dans le cadre de la fiction romanesque (inventio) : la chronologie des événements/ l'héroïne éponyme => L'héroïne est-elle vectrice d'un énoncé didactique sur le monde ? III. Un roman d'analyse (un roman didactique ?)


Le schéma actantiel :


Un opposant inattendu : Monsieur de Clèves qui, en contraignant sa femme à paraître à la cour l'expose malgré elle à la tentation de l'adultère.

L'ironie dramatique : l'aveu qui devrait dissiper le trouble le renforce et le mari qui devrait se trouver en position de force perd plus que jamais la maîtrise de la situation amoureuse.


Le schéma narratif : la situation initiale, les péripéties et les rebondissements (le neoud de l'intrigue), la situation finale (la dramaturgie romanesque/théâtrale : protase-noeud/acmé/ dénouement-apodose)


La montée du trouble (l'acmé) : la tentation (plaisir défendu) > la honte > l'aveu (cf Phèdre) => l'apprentissage : la maîtrise des « passions » (ne rien laisser PARAÏTRE : la retenue classique; le contrôle des émotions = une marque de distinction)


TOME PREMIER

La rencontre chez le joaillier

[Projet de mariage du duc de Nemours avec la reine d'Angleterre]

La rencontre au bal : le coup de foudre

La mort d Madame de Chartres


TOME DEUXIEME

récit de M. de Clève : l''histoire de Mme de Tournon (récit enchâssé) pp. 71-85

Monsieur de Nemours amoureux ? POISON pour Mme de Clève p. 89

(confidence de Mme la Dauphine p. 86) Il ne veut plus épouser la reine

La maladie de M. de Clèves 96

[Récit sur les horoscopes : annonce de la mort du roi, p. 98]

Le portrait dérobé 107

[Mariage d'Elizabeth d'Angleterre et du duc d'Albe, p. 111]

[La partie de paume]113

La lettre de galanterie 113 => SUSPENS

LE TROUBLE- Mme de Clèves se trahit(/ l'adieu de M. de Guise) 114 => frayeur : elle n'est plus « maîtresse de cacher ses sentiments » (117)

La lettre confiée à Mme de Clèves par la Dauphine 118 (structure enchâssée : la lettre 119)

QUIPROQUO

Confidence du vidame de Chartres à Monsieur de Nemours 126(récit enchâssé/reine)

149 PLAISIR DEFENDU CONCERTATION: confidence/secret avec Nemours (sous le prétexte) 149

Réprimandes de la Dauphine/ Lettre rendue à M. de Nemours 151 (effet d'annonce de l'aveu : « il n'y a que vous de femme au monde qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait »

153 PLAISIR DEFENDU CONCERTATION: confidence/secret avec Nemours

156 LA HONTE


TOME TROISIEME

fin du récit du vidame de Chartres et discussion avec le prince de Nemours 137-142

Le duc de Nemours se rend compte de la MEPRISE 142

Arrangement avec le vidame de Chartres : révéler le nom de l'auteur de la lettre à sa maîtresse 143

Mme de Clèves REFUSE DE LE RECEVOIR 144 puis récit de Nemours 145

EMBARRAS de Mme de Clèves qui a rendu la lettre à M. de Nemours/ la Dauphine 151

L'AVEU 162

La jalousie et la mort de Monsieur de Clèves

La dernière entrevue avec Monsieur de Nemours : le refus de Madame de Clèves

Le renoncement définitif (la retraite au couvent).



Lire La Princesse de Clèves...



Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?


Lire et relire La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette




puis

Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos

Les Faux-Monnayeurs, André Gide

Le Ravissement de Lol V.Stein, Marguerite Duras

Les Choses, Georges Perec


*****


Du "grand seigneur méchant homme" au libertin ... et à l'hypocrite ?



"Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés"


Qui l'a dit ?

Qu'en pensez-vous ?


La rhétorique de Dom Juan : www.tempoestyle.blogspot.com



"La naissance n'est rien où la vertu n'est pas"


Débat sur les conduites à risque : www.tempoedialectique.blogspot.com

correction des devoirs d'invention :

"Je me reconnais (ou "je refuse de me reconnaître") dans les conduites à risques..."

Quelle(s) réussites pour demain ?


ENQUETE : quelle éthique et quelle esthétique pour demain ?


Qu'est-ce qu'une "belle personne" de Mme de La Fayette à Balzac,

de La Princesse de Clèves au Père Goriot :

les portraits comparés de la Princesse de Clèves et de Madame de Beauséant

(le dialogue initiatique)

*****

Une histoire du roman : de Cervantes au Nouveau Roman




à suivre...



Making of du roman collectif générationnel : l'art et le lycéen dans sa ville : Paris (dans son école, dans ses voyages...)



JEU de société sur LE ROMAN - (cf. questionnaire de rentrée)


La Princesse de Clèves , Madame de La Fayette


NIVEAU 1 : test de mémoire et de culture générérale simple

    I. Qui est la princesse de Clèves ?

      1.l'héroïne d'un conte de fées

      2. l'héroïne d'un roman de Mme de La Fayette

      3. l'héroïne d'un roman de Gorge Sand


  1. Quel âge a-t-elle? 16 ans – 17 ans – 19 ans

  2. Quel est son prénom ? Agnès – Lisbeth – Autre réponse

  3. A quel siècle Mme de La Fayette a-t-elle écrit ce roman ? 1. Xvème – 2. XVIIème - XVIIIème

  4. A quelle période ou à quel mouvement littéraire appartient-elle ?

    1. L'Humanisme – 2. Le Classicisme – 3. Le Romantisme

  5. Quelle est la date de parution du roman ? 1. 1678 – 2. 1679 – 3. 1680

  6. Le prénom de Mme de La Fayette est :

    1. Marie-Madeleine – 2. Marie-Blanche – 3 Marie

  7. Mme de La Fayette a rencontré :

  1. Racine, Boileau et Corneille – 2. Racine et Boileau seulement– 3. La Rochefoucault seulement

  1. Ses amies les plus proches sont :

    1. Philaminte et Mme de Chartres – 2. Mme de Sévigné et Henriette d'Angleterre – 3. Diane de Poitiers et Henriette d'Angleterre

  1. Sous le règne de quel roi l'action du roman se situe-t-elle ?

    1. Charles IX

    2. François 1er

    3. Henri II

  2. L'action du roman se situe :

    1. Au début du règne d'Henri II – 2. à la fin 3. la dernière année de son règne

  3. Quel est l'intrus de cette série ?

    1. La jalousie – 2. la passion – 3. le trouble – 4. la sérénité

  4. Quel est l'intrus ? 1.la tromperie – 2. l'adultère – 3.l'infidélité – 4. la méfiance.

  5. Au tournoi, quells sont les couleurs du roi ? 1. jaune et noir 2. blanc et noir 3. bleu et blanc

  6. Au tournoi, quelles sont les couleurs du duc de Nemours ? 1. Vert et or 2. Rouge et noir 3. Jaune et noir

  7. Les couleurs choisies par le duc de Nemours sont celles de 1. Mme de Clèves – 2. La Dauphine – 3. la reine d'Angleterre

  8. Le roman est divisé en : 1. parties – 2. chapitres – 3. tomes

  9. La mort du roi survient au tome : 1. deuxième – 2. troisième – 3. quatrième

  10. Qui est la duchesse de Valentinois ? 1. la Dauphine – 2. Mlle de La Mark – 3 . Diane de Poitiers

  11. Qui est Mlle de La Mark ? 1. La confidente de la duchesse de Valentinois – 2. La confidente de Diane de Poitiers – 3. la fille de Dian de Poitiers

  12. Quel crime l'héroïne s'accuse-telle d'avoir commis ?

    1. Elle a braqué une banque

    2. Elle a assassiné son mari.

  1. Elle a volé la Joconde

  1. La litote est : 1. une figure de rhétorique d'opposition – 2. une figure d'atténuation – 3. Une figure d'atténuation et d'amplification

  2. Le chiasme est :

  1. la réunion de deux couples de termes en inversant leur disposition selon le schéma AB + BA pour établir un rapport de contiguïté et d'opposition.

  2. L'alliance métaphorique de deux termes contradictoires.

  3. Le fait de dire peu pour suggérer beaucoup.

NIVEAU 2 : test de lecture simple (chronologie événementielle, problématiques et figures essentielles)


    I Quelles sont les circonstances de la mort du roi ?

    1. Il a été tué en duel

    2. au cours d'un tournoi

    3. empoisonné par sa femme

    II. Qui tue le roi ?

    1. Catherine de Médicis

    2. Son pire ennemi

    3. Le comte de Montgomery

III. Où l'héroïne rencontre-t-elle son mari ?

  1. Au bal

  2. dans un salon

  3. chez le joaillier

  1. Quel est le thème du roman :

    1. le mariage

    2. l'amitié

    3. la foi


  1. Mlle de Chartres a été élevée :

    1. au couvent – 2. par Gilles Ménage – 3. par sa mère

  2. Mme de Chartres a appris à sa fille

    1. à se méfier de la passion

    2. à se méfier des hommes

3.à se méfier de tout


  1. Ses principes d'éducation reposaient sur :

    1. ne rien cacher à sa fille

    2. lui présenter les dangers de l'amour

    3. lui présenter les dangers et les séductions de l'amour


  1. Elle lui a rendu la vertu 1. "agréable" – 2. "aimable" – 3. "austère"

  2. "Elle se tourna et vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M. De Nemours": quel est le point de vue narratif ?

    1. externe

    2. interne

    3. omniscient.

  3. "Elle crut" : le verbe qui permet ici d'exprimer le point de vue interne est

    1. un verbe intransitif

    2. un verbe modalisateur

    3. un verbe de déclaration

  4. Cette tournure contournée qui permet d'expimer le coup de foudre de l'héroïne est :

    1. Un euphémisme

    2. une litote

    3. un chiasme

  5. Cette litote est exprimée par :

    1. l'association d'un modalisateur et de deux adeverbes

    2. l'association d'un adverbe de temps et d'un adverbe de restriction

    3. l'association d'un modalisateur et d'un adverbe de temps

  6. "Il était difficile de n'être pas surpris de le voir quand on ne l'avait jamais vu [...] mais il était aussi difficile de voir Mme de Clèves pour la première fois sans en avoir un grand étonnement." Le doubnle coup de foudre de la scène du mal est souligné par jeu de parallélisme proche d'une figure qui réunit deux couples de termes en inversant leur disposition selon le schéma AB + BA pour établir un rapport de contiguïté et d'opposition : laquelle ?

    1. l'oxymore

    2. le chiasme

    3. l'antithèse

  7. Quelle est la figure de rhétorique par laquelle l'héroïne scelle son refus de revoir le duc de Nemours ?

    ""ce que je crois devoir à la mémoire de M. De Clèves serait faible s'il n'était soutenu par l'intérêt de mon repos; et les raisons de mon repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir."

    1. un chiasme

    2. un euphémisme

    3. une litote

NIVEAU 3 : test de réflexion de niveau 1ère (après lecture et étude du roman)

    I Dans la scène du renoncement, l'héroïne déclare : "Je ne vaincrai jamais mes..."

    1. scrupules – 2. remords – 3. réticences

    II. 1. L'héroïne se sent responsable de la mort de son mari.

    2. Elle accuse le duc de Nemours d'être responsable de la mort de son mari.

    3. Elle accuse le duc de Nemours mais reconnaît être aussi la cause de sa mort.

  1. Que dit-elle précisément ?

    1. "Je sais que c'est à cause de moi et que c'est par vous qu'il est mort"

    2. "Je sais que c'est par moi qu'il est mort et que c'est à cause de vous."

    3. "Je sais que c'est par vous qu'il est mort et que c'est à cause de moi."

  2. En fait, selon vous, qui a tué le prince de Clèves ?

    1.Monsieur de Clèves

    2. Le roi

    3. Le duc de Guise


II Qui d'autre est responsable de sa mort ?

  1. le vidame de Chartres

  2. Le duc de Nemours

  3. Sa belle-mère


III. Quel est le principal défaut du Prince de Clèves ?

  1. son imprudence

  2. son obstination

  3. sa jalousie


  1. Quelle est la double faute commise par le duc de Nemours ?

    1. la jalousie

    2. l'indiscrétion

    3. la fatuité


  1. Pourquoi l'héroïne renonce-t-elle à épouser le duc de Nemours après la mort de son mari ?

    1. par devoir – 2. pour respecter les règles de la bienséance – 3. Pour son repos

    VI. Qu'y a-t-il derrière ce choix ?

    1. la peur de trahir son mari

    2. la peur de trahir sa foi

    3. la peur d'être trompée


  1. Les hyperboles extraites de la scène du renoncement soulignent :

    "une vertu austère qui qui n'a point d'exemple" ; "je sais bien qu'il n'y a rien de plus difficile que ce que j'entreprends"; "le plaisir de vous être fait aimer d'une personne qui n'aurait rien aimé, si elle ne vous avait jamais vu; croyez que les sentiments que j'ai pour vous seront éternels"

    1. La détermination de la Princesse de Clèves

    2. sa détermination et son sacrifice

    3. L'héroïsme de son renoncement.

NIVEAU 4 : lecture et réflexion critiques (connaissance de l'"hypertexte" et des conditions d'écriture du roman)


  1. Laquelle de ces affirmations est vraie ?

    1. Les oeuvres attribuées à Mme de La Fayette n'ont jamais été signées de son nom

    2. Segrais et La Rochefoucault sont en fait les auteurs de La Princesse de Clèves

    3. Mme de La Fayette a fait éditer son roman, La Princesse de Clèves, à son nom.

  2. Vrai ou Faux ?

    1. Le roman de Mme de La Fayette a fait couler beaucoup d'encre dès sa parution

    2. Le roman n'a eu aucun succès : il n'a été connu et lu que par les amis de l'auteur

    3. Le roman a provoqué un sacandale dès sa parution et il a été aussitôt censuré.

  3. Vrai ou faux ?

    1. La Rochefoucault et plusieurs de ses amis ont poussé Mme de La Fayette à écrire ses romans mais elle les a écrits toute seule.

    2. La Rochefoucault et plusieurs de ses amis l'ont poussée à écrire et ont collaboré à l'écriture de ses romans.

    3. Les romans de Mme de La Fayette sont en fait des créations collectives : l'auteur les aurait écrits en collaboration avec ses amis des salons précieux qu'elle fréquentait.

  4. Vrai ou Faux ?

    1. Mme de La Fayette a refusé de prende un pseudonyme.

    2. Mme de La Fayette a refusé de signer de son nom, c'est pourquoi elle a pris un pseudonyme.

    3. Mme de La Fayette a refusé de signer de son nom et de prendre un pseudonyme, c'est pourquoi elle a publié des oeuvres anonymes ou choisi le nom d'un de ses amis.

  5. Vrai ou Faux ?

    1. Elle a choisi de publier l'un de ses ouvrages sous le nom de Segrais, un académicien de ses amis.

    2. Elle a choisi de publier tous ses ouvrages sous le nom de son meilleur ami, La Rochefoucault.

    3. Mme de La Fayette n'a signé aucun de ses ouvrages qui ont tous paru anonymement.

  6. En 1678, lorsque paraît La Princesse de Clèves, il connapit un immense succès : "Le Livre déborde largement les frontières des salons mondains et devient un sujet de conversation général et un objet de débat sans fin, notamment en raison de la scène de l'aveu par Mme de Clèves à son mari de sa passion pour le duc de Nemours, écoutée par celui-ci en cachette", écrit Henriette Levillain.

    1. Son mari meurt en 1680, deux ans après la parution du roman, jaloux du succès de sa femme

    2. Son mari meurt en 1683, dévoré par la jalousie à cause de la liaison de sa femme avec La Rochefoucault.

    3. Son mari meurt en 1683, cinq ans après la parution du roman.

  7. Cette phrase a été prononcée par un contemporain de Mme de La Fayette : "Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s'il est mort ou en vie".

    1. La Bruyère – 2. La Rochefoucalut – 3. Boileau

  8. Vrai ou Faux ?

    1. Malade, Mme de La Fayette meurt le 26 mai 1693 ;

    2. Malade, Mme de La Fayette meurt le 26 mai 1693 "avec une piété admirable" comme l'écrit Racine.

    3. Mme de La Fayette meurt le 26 mai 1693 "avec une piété admirable" comme l'a écrit La Rochefoucault., son ami le plus plus proche qui l'a accompagnée jusque dans ses derniers instants.


    V. Trois ouvrages de Mme de La Fayette ont été édités à titre posthume :

    1. La Princesse de Clèves, Zaïde et La Princesse de Montpensier

    2. La Princesse de Montpensier, La Comtesse de Tende et Mémoires de la Cour de France

    3. La Comtesse de Tende, Histoire d'Henriette d'Angleterre, Mémoires de la Cour de France

  1. Vrai ou Faux ?

  1. Mme de La Fayette a fréquenté l'Hôtel de Nevers, un cercle janséniste

  2. Mme de La Fayette n'a jamais fréquenté de cercles jansénistes.

  3. Mme de La Fayette n'a jamais fréquenté que des salons précieux.

  1. Vrai ou faux ?

    1. Mme de La Fayette, veuve, aurait pu se remarier avec La Rochefoucault.

    2. Mme de La Fayette a noué une relation d'amitié avec La Rochefoucault qui durera jusqu'à la lort de La Rochefoucault en 1680.

    3. La Rochefoucault est mort deux ans après la publication de La Princesse de Clèves , trois ans avant la mort de Monsieur de La Fayette.

  1. Deux ans après la parution de La Princesse de Clèves, en 1680, La Rochefoucault meurt. Cette disparition laisse Mme de La Fayette inconsolable ains que l'a confié une personne de son entourage proche : "je crois que nulle passion ne peut dépasser une telle liaison."

    1. Boileau – 2. Racine - 3. Mme de Sévigné

  2. Quel est celui de ses contemporains qui a écrit : "Mme de La Fayette, est la femme qui écrit le mieux et qui a le plus d'esprit".

    1. Boileau – 2. La Bruyère – 3. Racine

  3. Qui est l'auteur de cette citation ?

    "Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas" : Mme de La Fayette – 2. Mme de Sévigné – 3. Pascal

    IX Cette figure est : 1. une litote – 2. une antanaclase – 3. un chiasme


    X. Qui a écrit : "Sa simplicité réelle est dans sa conception de l'amour; pour Mme de La Fayette l'amour est un péril. C'est son postulat." 1. La Rochefoucault – 2. Malraux- 3. Camus


    XI Cette citation vous permet-elle de mieux comprendre la complexité des enjeux de ce roman d'analyse ? Quel en est l'auteur ? "Et ce qu'on sent dans tout le livre comme d'ailleurs dans La Princesse de Montpensier, ou La Comtesse de Tende, c'st une constante méfiance envers l'amour (ce qui est bien entendu le contraire de l'indifférence)".

    1. Camus – 2. Maupassant – 3. George Sand

    XII. Qui a écrit ? "La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache"

    1. La Rochefoucault - 2. Camus – 3. Malraux

    [Cette affirmation peut-elle contribuer à vous faire réfléchir sur la personnalité de l'héroïne et les enjeux du roman de Mme de La Fayette ?]

    IV. "L'honnêteté des femmes est souvent l'amour de leur réputation et de leur repos" :

    Quel est l'auteur de cette maxime : 1. Mme de Sévigné – 2. Mme de La Fayette – 3. La Rochefoucault


V. Cette réflexion vous paraît-elle : 1. Vraie – 2. Fausse – 3. Cynique ?


VI.Est-ce le même auteur que celui de cette célèbre maxime : "Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés" ? 1. Oui – 2.Non, c'est Voltaire au siècle suivant - 3. Non, c'est Choderlos de La Clos au siècle suivant dans Les Liaisons dangereuses.


  1. Morillot a écrit dans Le roman du XVIIème :

    1. "Tout en elle nous attire, la rare distinction de son esprit, la ferme droiture de ses sentiments, et surtout, peut-être, ce que nous devinons au plus profond de son coeur : une souffrance cachée qui a été la source de son génie".

    2. "Tout en elle nous attire, la rare distinction de son esprit, la ferme droiture de ses sentiments, et surtout, peut-être, ce que nous devinons au plus profond de son coeur : un bonheur caché qui a été la source de son génie".

    3. "Tout en elle nous attire, la rare distinction de son esprit, la ferme droiture de ses sentiments, et surtout, peut-être, ce que nous devinons au plus profond de son coeur : une foi profonde qui a été la source de son génie".

  2. Qui est l'auteur de cette définition de l'art classique ?

    "Lart classique naît en même temps d'une infinie possibilité de souffrance et d'une intention arrêtée de s'en rendre maître par le dsicours."

    1. Albert Camus

    2. André Malraux

    3. André Gide