1ère étape : lire et relire La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette
Lire La Princesse de Clèves...
Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?
Lire et relire La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette
La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette (1678) : un roman d'analyse.
Questions pour l'exposé oral des EAF: en quoi cet extrait relève-t-il du roman d'analyse ?
Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ? Le personnage de roman est-il un miroir fidèle de la réalité ?
Quelle est la vision du monde représentée dans cet extrait ? En quoi cet extrait est-il caractéristique du Classicisme ?
I. L'incipit : un sommaire (une description)
Ce début annonce-t-il un roman historique ?
Ce début est-il digne d'un conte de fées ?
Quels sont les effets d'annonce de cet incipit ?
Quelles sont les qualités de cet incipit ?
Comment cette présentation de la Cour contribue-t-elle à introduire les thématiques essentielles du roman ?
Cette présentation historique contribue-t-elle à définir le personnnage de Mlle de Chartres ?
Le trio adultère que forment le roi, la reine et Diane d Poitiers préfigure-t-il celui du prince de Clèves, de sa femme et du duc de Nemours ?
Quel rôle l'hyperbole joue-t-elle dans cette présentation de la cour ?
II. Le portrait de l'héroine : une pause descriptive.
Comment le portrait de l'héroïne s'organise-t-il ?
Quelles sont les qualités de ce portrait ?
Quelles sont les caractéristiques de ce portrait?
Qu'est ce qui fait l'originalité de ce portrait ?
En quoi ce portrait permet-il de caractériser le roman de Mme de La Fayette ?
En quoi ce portrait annonce-t-il un roman d'apprentissage ?
Ce portrait vous semble-t-il réaliste ?
Ce portrait vous semble-t-il idéalisé?
Ce portrait est-il individualisé ?
Quel rôle joue ici l'hyperbole ?
Pourquoi le narrateur se retranche-t-il ici derrière d'autres personnages ?
III. La scène de la rencontre au bal : une scène (« un topos » : la rencontre; le bal)
Pourquoi peut-on dire que cette rencontre relève de l'esthétique de la préciosité ? Pourquoi peut-on dire que ce texte relève de la morale classique ? En quoi cet extrait vous semble-t-il annoncer le roman moderne ?
Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ?
En quoi cette scène représente-t-elle un « topos » de la littérature romanesque ?
Quel rôle joue ici l'hyperbole ?
Ces deux êtres sont-ils faits pour se rencontrer ?
Qu'est-ce qui distingue les réactions de Mme de Clèves et de M. De Nemours ?
Quel rôle joue ici la litote ?
L'attitude vertueuse de Mme de Clèves est-elle annoncée par cette scène ?
IV. La scène de l'aveu :
Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ?
Qu'est-ce qui fait la gravité de cette scène ?
En quoi cette scène est-elle originale ?
En quoi cette scène permet-elle de caractériser le roman de Madame de La Fayette ?
Comment se traduit le pathétique de cette scène ?
En quoi l'attitude de Madame de Clèves dans cette scène est-elle admirable ?
Comprenez-vous la réaction de Monsieur de Clèves ?
Comment cette scène resserre-t-elle le noeud de l'action romanesque ?
En quoi cet aveu a-t-il pu paraître « extravagant » ?
Comprenez-vous l'aveu de Mme de Clèves ?
Cette parole de Mme de Clèves n'est-elle pas conditionnée ?
En quoi cette scène contribue-telle à l'engrenage fatal des passions dénoncé par l'action romanesque ?
Cette scène apporte-t-elle un élément de résolution ?
Montrez que cette scène représente un sommet dans la tension dramatique du roman (l'acmé).
La dernière entrevue : le refus de Mme de Clèves => le renoncement.
Quelle est l'importance de cette page du point de vue de l'action ?
Comment annonce-t-elle le dénouement ?
Quels sont les différents moments du débat ?
Quel est l'effet produit sur Mme de Clèves par les instances de M. De Nemours ?
L'attitude de Mme de Clèves est-elle la même au début et à la fin de la scène ?
Quels sont les arguments de chacun des personnages ?
Les arguments de Mme de Clèves vous semblent-ils d'égale importance ?
Comprenez-vous la résolution de Mme de Clèves ?
La résolution de Mme de Clèves vous paraît-elle admirable ?
Lecture intégrale : la rencontre de l'héroïne et de M. De Clèves ; le portrait dérobé ; le renoncement définitif (lectures conseillées)
*****
LE ROMAN et ses personnages : visions* de l'homme et du monde - LD Loquet -
La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1578
III. L'action : une intrigue "romanesque" complexe (4 tomes) : un engrenage fatal.
[=> IV. L'APPRENTISSAGE ("Poétique" et "Critique" : au nom de quelles valeurs ?) : Un roman d'analyse (moral ? didactique ?) => la scène du renoncement (Jansénisme ou idéal classique de "l'honnête homme") : ORDRE - RAISON et DEVOIR / PASSION – HONNETETE / BIENSEANCE - MODERATION – EQUILIBRE ("repos") : la dénonciation de l'engrenage fatal des passions : de la rencontre à l'aveu et au renoncement]
Descriptif :
L'incipit.
Le portrait de l'héroine.
La scène de la rencontre au bal.
La scène de l'aveu (III)
La dernière entrevue avec Monsieur de Nemours : le refus de Mme de Clèves => le renoncement.
Lecture et analyse de scène complémentaires (lecture intégrale) :
=> La scène du portrait dérobé ;
=>la situation finale : le renoncement définitif (la situation finale)
LE ROMAN = une « forme » (une « vision », un art - cf. sujet de dissertation n° 11 : « J'ai essayé de vous apprendre à lire les livres pour leur forme, pour leurs visions*, pour leur art. », Nabokov)
La construction de la narration : LA SITUATION FINALE (force rééquilibrante, élément de résolution ou dénouement) => UNE SCENE : UN DIALOGUE ARGUMENTATF.
Rappel de la montée du trouble et de l'engrenage fatal des passions (notamment la vanité, puis la jalousie de Monsieurs de Clèves) : la tentation de l'héroïne (le plaisir défendu) > la honte > l'aveu > le renoncement.
La construction de la narration : le récit est un texte qui raconte une histoire. Ce qui caractérise la narration et la distingue de tout autre forme de discours, c'est la transformation d'une situation initiale par une action qui aboutit à une situation finale (cf. Les schémas narratif et actantiel : les forces transformatrices ou perturbatrices (les péripéties, rebondissements et retournements de situation ; les éléments de résolution ou forces rééquilibrantes : le dénouement: les adjuvants et les opposants).
Le rythme de la narration : les pauses descriptives, les résumés ou sommaires, les ellipses, les retours en arrière (flash back ou analepse), les projections ou effets d'anticipation (prolepse), les scènes (récit ou dialogue : narration ou énonciation du discours direct).
Définition : récit d'imagination en prose, assez long, qui présente et fait vivre dans un milieu décrit avec précision des personnages donnés comme réels pour faire connaître leur psychologie, leur destin, leurs aventures.
Différents effets d'annonce des problématiques essentielles : REALITE / FICTION ROMANESQUE (art/artifice : le roman, mode de reproduction ou de questionnement du "réel" ?
– cf. "MIMESIS" et "CATHARSIS" => artifice : des effets « téléphonés » pour le lecteur moderne ? Un art de la composition : "classique" : "dispositio" => la forme fait sens : "POETIQUE" / "CRITIQUE" (Sa/Sé).
Le motif initial de la LA DISSIMULATION (cf. l'incipit; la réprimande de la Dauphin/ relation de confiance entre mari et femme (l'aveu = mise en abyme : « il n'y a que vous de femme au monde qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait » [réprimandes de la Dauphine/lettre rendue à M. de Nemours - 151 (cours d'amour – casuistique amoureuse => cf. Elmire dans Tartuffe) => LA DIALECTIQUE DE L'ETRE et du PARAITRE : le CHAMP LEXICAL du REGARD ; LE SILENCE/ LE SECRET (cf. L'AVEU); L"'ECLAT" (l'apparat) ; LA REPUTATION (vertu réelle ou cachée ?).
Le motif initial de l'ADULTERE/ MARIAGE (cf. l'incipit): le roi, la reine et la favorite (cf. le triangle amoureux des romans courtois) => DEVOIR et RAISON / PASSION
Le motif courtois d'UN IDEAL ARISTOCRATIQUE (la "distinction" ) : la présentation idéalisée de la cour (cf. la fin de l'incipit : effet d'annonce des portraits et de la scène de la rencontre qui lance l'intrigue romanesque) et le double portrait : l'héroïne éponyme et son "amant", leduc de Nemours => LE MERVEILLEUX et LE SUBLIME : HYPERBOLES et NEGATIONS RESTRICTIVES : la « distinction » (cf. l'"éclat", la « gloire », le style "héroïque" de Corneille <= Le mythe et l'épopée).
* "amant" : sens "classique" : celui qui aime.
L'EDUCATION DES FEMMES : l'éducation donnée par Mme de Chartres à sa fille détermine l'aveu et le renoncement (cf. 1659 – Les Précieuses ridicules ; 1662 – L'Ecole des femmes ; 1672 - Les Femmes savantes ; 1666 - Le Misanthrope, Molière.
Fiche repère, Le classicisme (p. 167) : "extravagant" ?
LA VERTU de "l'honnête femme" (les valeurs "classiques" : ORDRE - RAISON et DEVOIR / PASSION – HONNETETE / BIENSEANCE - MODERATION – EQUILIBRE ("repos") : LA CASUISTIQUE AMOUREUSE au XVIIème siècle / les cours d'amour de la courtoisie et de la préciosité => L'aveu singulier d'une "honnête femme" à la cour de Henri II (III, p. 162) : un aveu extraordinaire (admirable ou "extravagant" ?)
=> la dénonciation de l'engrenage des passions : de la rencontre à l'aveu et au renoncement(RAISON – REGLES - BIENSEANCE
IV. L'APPRENTISSAGE / III. L'ACTION : la construction complexe d'une intrigue romanesque ? => les scènes de la rencontre et de l'aveu (un engrenage fatal). ("Poétique" et "Critique" : au nom de quelles valeurs ?) : Un roman d'analyse (moral ? didactique ?) => la scène du renoncement (Jansénisme ou idéal classique de "l'honnête homme") : ORDRE - RAISON et DEVOIR / PASSION – HONNETETE / BIENSEANCE - MODERATION – EQUILIBRE ("repos")
=> la dénonciation de l'engrenage des passions : de la rencontre à l'aveu et au renoncement |rappel de la problématique : un aveu extraordinaire (admirable ou "extravagant" ?)]
La montée du trouble (l'acmé) : la tentation (plaisir défendu) > la honte > l'aveu > Le renoncement (cf Phèdre) => l'apprentissage : la maîtrise des « passions » (ne rien laisser PARAÏTRE : la retenue classique ; le contrôle des émotions = une marque de distinction)
Effet d'annonce des réprimandes de la Dauphine à propos de la lettre rendue à M. De Nemours : « il n'y a que vous de femme au monde qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait », III. 151( => cf. Elmire dans Tartuffe)]
L'EUPHEMISME et la LITOTE : la retenue et la discrétion du style "classique"
LE JANSENISME : la dénonciation de l'engrenage fatal des passions (le "trouble" amoureux) : de la rencontre à l'aveu et au renoncement => la jalousie de Monsieur de Clèves, le remords, le renoncement et la retraite (cf. situation finale : force rééquilbrante ou élément de résolution).
cf. les Maximes de La Rochefoucault : "L'honnêteté des femmes est souvnet l'amour de leur réputation et de leur repos" ("Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés") => le dialogue entre Célimène et Arsinoë dans Le Misanthrope; la scène d'exposition de Tartuffe.
[Effets d'annonce où se mêlent les fils de l'Histoire (le cadre historique de la Renaissance : la dernière année du roi Henri II) et ceux de l'intrigue romanesque : l'horoscope/mort du roi.
POETIQUE : la dramaturgie romanesque ou l'art de la composition classique(« dispositio ») :
SYMETRIE (ex: le jeu d'écho des efftes d'annonce).
CHIASME (conglobation) => jeux de parallélisme, de symétrie et d'opposition : imitation et variations significatives (« Intelligenti pauca »)
EUPHEMISME et LITOTE.
CRITIQUE : un registre épidictique au service de valeurs aristocratiques ? "classiques" ? Jansénistes ?
Les aventures narrées dans le cadre de la fiction romanesque (inventio) : la chronologie des événements/ l'héroïne éponyme => L'héroïne est-elle vectrice d'un énoncé didactique sur le monde ? III. Un roman d'analyse (un roman didactique ?)
Le schéma actantiel :
Un opposant inattendu : Monsieur de Clèves qui, en contraignant sa femme à paraître à la cour l'expose malgré elle à la tentation de l'adultère.
L'ironie dramatique : l'aveu qui devrait dissiper le trouble le renforce et le mari qui devrait se trouver en position de force perd plus que jamais la maîtrise de la situation amoureuse.
Le schéma narratif : la situation initiale, les péripéties et les rebondissements (le neoud de l'intrigue), la situation finale (la dramaturgie romanesque/théâtrale : protase-noeud/acmé/ dénouement-apodose)
La montée du trouble (l'acmé) : la tentation (plaisir défendu) > la honte > l'aveu (cf Phèdre) => l'apprentissage : la maîtrise des « passions » (ne rien laisser PARAÏTRE : la retenue classique; le contrôle des émotions = une marque de distinction)
TOME PREMIER
La rencontre chez le joaillier
[Projet de mariage du duc de Nemours avec la reine d'Angleterre]
La rencontre au bal : le coup de foudre
La mort d Madame de Chartres
TOME DEUXIEME
récit de M. de Clève : l''histoire de Mme de Tournon (récit enchâssé) pp. 71-85
Monsieur de Nemours amoureux ? POISON pour Mme de Clève p. 89
(confidence de Mme la Dauphine p. 86) Il ne veut plus épouser la reine
La maladie de M. de Clèves 96
[Récit sur les horoscopes : annonce de la mort du roi, p. 98]
Le portrait dérobé 107
[Mariage d'Elizabeth d'Angleterre et du duc d'Albe, p. 111]
[La partie de paume]113
La lettre de galanterie 113 => SUSPENS
LE TROUBLE- Mme de Clèves se trahit(/ l'adieu de M. de Guise) 114 => frayeur : elle n'est plus « maîtresse de cacher ses sentiments » (117)
La lettre confiée à Mme de Clèves par la Dauphine 118 (structure enchâssée : la lettre 119)
QUIPROQUO
Confidence du vidame de Chartres à Monsieur de Nemours 126 – (récit enchâssé/reine)
149 PLAISIR DEFENDU CONCERTATION: confidence/secret avec Nemours (sous le prétexte) 149
Réprimandes de la Dauphine/ Lettre rendue à M. de Nemours 151 (effet d'annonce de l'aveu : « il n'y a que vous de femme au monde qui fasse confidence à son mari de toutes les choses qu'elle sait »
153 PLAISIR DEFENDU CONCERTATION: confidence/secret avec Nemours
156 LA HONTE
TOME TROISIEME
fin du récit du vidame de Chartres et discussion avec le prince de Nemours 137-142
Le duc de Nemours se rend compte de la MEPRISE 142
Arrangement avec le vidame de Chartres : révéler le nom de l'auteur de la lettre à sa maîtresse 143
Mme de Clèves REFUSE DE LE RECEVOIR 144 puis récit de Nemours 145
EMBARRAS de Mme de Clèves qui a rendu la lettre à M. de Nemours/ la Dauphine 151
L'AVEU 162
La jalousie et la mort de Monsieur de Clèves
La dernière entrevue avec Monsieur de Nemours : le refus de Madame de Clèves
Le renoncement définitif (la retraite au couvent).